L’Accord de Bonn
Il s’agit d'un accord inter-ecclésial passé en 1931 entre l'Église vieille-catholique et les Églises de la Communion anglicane, consacrant une intercommunion qui se fonde sur la reconnaissance réciproque de la catholicité (universalité) et de l'indépendance organique et spirituelle de chacune des communions.
Le processus de rapprochement de ces deux communautés catholiques séparées de Rome n'est pas sans difficultés malgré l'investissement et les efforts des deux côtés. En effet, les résultats visent à concrétiser un accord avec l'entièreté de la confession anglicane et non avec des fractions de celle-ci. Du côté vieux-catholique, c'est notamment la reconnaissance de la validité des ordres anglicans qui pose un problème.
En 1908, la Société Saint Willibrord (nommée d'après Willibrord d'Utrecht) est créée dans le but d’œuvrer au rapprochement des deux Eglises en établissant un climat de confiance et de sympathie réciproque. Le processus bénéficie de l'essor œcuménique qui apparaît après la Première Guerre mondiale. Une commission est mise en place sous la houlette de l'évêque vieux-catholique d'Utrecht afin de résoudre le problème de la reconnaissance de la validité des ordinations anglicanes.
En 1925, la commission émet un avis favorable auquel souscrivent les vieux-catholiques hollandais dans leur ensemble, qui rejoignent ainsi les Eglises allemandes et suisses, levant de la sorte le plus important obstacle au rapprochement. Quelques semaines plus tard, réunie à Berne, la conférence épiscopale vieille-catholique exprime officiellement le vœu de voir « l'avènement d'une étroite communion avec l'Eglise d'Angleterre et les Eglises qui en sont issues, sur un terrain vraiment catholique ».
Réunis à Bonn, les représentants des deux communions arrivent rapidement à un accord formulé le 2 juillet 1931 dont les conclusions prennent le nom d'Accord de Bonn.
Le 7 septembre 1931, la Conférence des évêques vieux-catholiques accepte l’Accord, qui marque la reconnaissance réciproque de la catholicité et de l'indépendance organique et spirituelle de chacune des communions et privilégie ainsi l'approche de l'intercommunion à celle d'une union formelle.
Aujourd’hui, les deux Eglises connaissent la pleine communion ecclésiale et sacramentelle jusqu’à, par exemple, la mise à disposition réciproque des ecclésiastiques. Nous reconnaissons et accueillons chacun à nos sacrements.
Il s’agit d'un accord inter-ecclésial passé en 1931 entre l'Église vieille-catholique et les Églises de la Communion anglicane, consacrant une intercommunion qui se fonde sur la reconnaissance réciproque de la catholicité (universalité) et de l'indépendance organique et spirituelle de chacune des communions.
Le processus de rapprochement de ces deux communautés catholiques séparées de Rome n'est pas sans difficultés malgré l'investissement et les efforts des deux côtés. En effet, les résultats visent à concrétiser un accord avec l'entièreté de la confession anglicane et non avec des fractions de celle-ci. Du côté vieux-catholique, c'est notamment la reconnaissance de la validité des ordres anglicans qui pose un problème.
En 1908, la Société Saint Willibrord (nommée d'après Willibrord d'Utrecht) est créée dans le but d’œuvrer au rapprochement des deux Eglises en établissant un climat de confiance et de sympathie réciproque. Le processus bénéficie de l'essor œcuménique qui apparaît après la Première Guerre mondiale. Une commission est mise en place sous la houlette de l'évêque vieux-catholique d'Utrecht afin de résoudre le problème de la reconnaissance de la validité des ordinations anglicanes.
En 1925, la commission émet un avis favorable auquel souscrivent les vieux-catholiques hollandais dans leur ensemble, qui rejoignent ainsi les Eglises allemandes et suisses, levant de la sorte le plus important obstacle au rapprochement. Quelques semaines plus tard, réunie à Berne, la conférence épiscopale vieille-catholique exprime officiellement le vœu de voir « l'avènement d'une étroite communion avec l'Eglise d'Angleterre et les Eglises qui en sont issues, sur un terrain vraiment catholique ».
Réunis à Bonn, les représentants des deux communions arrivent rapidement à un accord formulé le 2 juillet 1931 dont les conclusions prennent le nom d'Accord de Bonn.
Le 7 septembre 1931, la Conférence des évêques vieux-catholiques accepte l’Accord, qui marque la reconnaissance réciproque de la catholicité et de l'indépendance organique et spirituelle de chacune des communions et privilégie ainsi l'approche de l'intercommunion à celle d'une union formelle.
Aujourd’hui, les deux Eglises connaissent la pleine communion ecclésiale et sacramentelle jusqu’à, par exemple, la mise à disposition réciproque des ecclésiastiques. Nous reconnaissons et accueillons chacun à nos sacrements.